La santé d’un chat, à suivre de près chez le vétérinaire
Un chat peut être infecté par plusieurs maladies très contagieuses (coryza, FIV, leucose, PIF, typhus…). La prévention est de mise et il est recommandé d'acquérir les réflexes qui suivent :
- une bonne hygiène des lieux où se trouve le chat ;
- une vaporisation régulière d’antiparasitaires, notamment sur les lieux de couchage ;
- une multiplication des bacs à litière…
La vaccination
Un chat a besoin d’être vacciné. Si le chat est un chat d’appartement qui ne sort presque jamais, seul le vaccin contre le typhus (ou panleucopénie infectieuse) est à faire. Cette maladie est reconnaissable par des troubles digestifs et neurologiques assez graves.
Si le chat a accès à l’extérieur, le vétérinaire recommande la vaccination contre la leucose. Cette dernière est responsable de l’immunodéficience et de tumeurs généralement fatales. Il faut aussi vacciner contre le coryza infectieux félin, responsable de troubles respiratoires. Il y a aussi le vaccin contre la chlamydiose féline. Celle-ci provoque des troubles oculaires et respiratoires. Il ne faut pas oublier la rage, surtout si le chat doit sortir en dehors des frontières.
La protection contre les parasites
Les vers parasites perturbent la croissance d’un chaton. Ainsi, un chat doit être vermifugé tous les mois jusqu’à l’âge de 6 mois. Par la suite, il est à vermifuger une fois par an, si le chat n’a pas accès à l’extérieur. Comme son nom l’indique, le vermifuge lutte contre les vers ronds et plats. Il doit être adapté à l’âge et à l’état de santé du chat, si bien que l’intervention d’un vétérinaire est incontournable.
La stérilisation
Il est conseillé de faire stériliser le chat. Si c’est une femelle, le chat stérilisé aura moins de risque de tumeurs mammaires et d’infections utérines graves. Pour le mâle, les risques de bagarre sont réduits. Egalement, un chat non stérilisé a son espérance de vie divisée par trois vis-à-vis d’un chat stérilisé.
Les soins
Le chat est un animal discret. Cependant, quelques signes doivent alerter le propriétaire. Les cas les plus fréquents sont le manque d’appétit, la litière désertée, le chat moins joueur, le chat qui néglige sa toilette… En cas de doute, il faut prendre la température du chat. La température normale d’un chat avoisine les 38 et 39 °C. Au-delà de 39,5 °C, le chat est fiévreux et il faut l’emmener chez le vétérinaire.
Les symptômes alarmants
Les symptômes qui suivent sont des signes évidents d'un problème de santé :
- les vomissements ;
- la diarrhée ;
- la consommation excessive d'eau ou de nourriture ;
- le refus de s’alimenter ;
- l’urine excessive ou très fréquente ;
- la constipation ;
- le sang présent dans les urines ou les selles ;
- l’écoulement des yeux, des oreilles, voire des parties génitales ;
- la perte de poils ;
- le léchage ou le mordillage compulsif , allant jusqu’à mettre la peau à vif ;
- les lésions ou les rugosités cutanées qui ne guérissent pas ;
- l’odeur nauséabonde sur des plaies…